Apprendre l’histoire avec une carte mentale : 5 raisons de l’adopter

Apprendre l’histoire avec une carte mentale

Carte mentale en histoire : un véritable sésame !

«L’histoire c’est trop dur, il y a trop de dates et je n’y arrive pas  !!!»

N’avez-vous jamais pensé que l’histoire est une matière difficile avec trop de notions à retenir ? 

Vous avez aimé la leçon et malgré tout, lors de l’évaluation, il vous manquait des éléments importants? Voici 5 raisons d’adopter la carte mentale pour apprendre sans stress une leçon d’histoire.

1-Pour réfléchir au sujet et se concentrer

Vous ne savez pas par quel bout prendre votre leçon ? La carte mentale est l’outil phare recommandé par les spécialistes de l’apprentissage. Elle permet de retranscrire la pensée dite arborescente. Cette pensée, tout comme un arbre, possède des branches et des ramifications. Il s’agit tout simplement de poser une idée générale sur le papier. Celle-ci est ensuite développée et donne lieu à toute une série de mots ou idées secondaires qui seront hiérarchisées.

Elle permet donc une vue globale, personnelle et synthétique d’un sujet complexe. Exit les lignes et les phrases à rallonge, elle favorise le brainstorming, une sorte de récupération d’idées, avant de créer des connexions entre celles-ci. 

Par exemple, prenons l’exemple de la guerre froide. L’élève pourra déjà poser ses idées au brouillon sur le papier, et notera pêle-mêle «Staline», «Bloc de l’Est et bloc de l’Ouest», «Berlin», etc… Il est possible qu’il se trompe et cite des éléments historiques qui ne concernent pas cette période. La carte mentale lui permettra de retrouver les éléments de base de la leçon.

 2-Afin de retenir les mots clefs facilement

La carte mentale en histoire sert aussi à reprendre de manière claire le contenu de la leçon en s’appuyant sur les mots-clefs. Le texte est réduit au strict minimum ce qui rend l’information évidente au premier regard. Elle donne donc une vue synthétique sur le cours en partant d’une bulle centrale. Par exemple, on peut noter «La seconde guerre mondiale» et dessiner à partir de cette base les idées associées sous forme de branches. Les informations primordiales ne sont donc pas perdues puisqu’elles découlent logiquement des points notés. Toujours selon le même principe, la carte mentale sert également à élaguer et ne garder que l’essentiel. 

3-Pour laisser libre cours à sa créativité

La carte mentale aide aussi à exploiter la créativité des élèves. Tout en restant dans le cadre de leurs savoirs et en suivant le thème de la leçon d’histoire, ils peuvent intégrer des petites touches personnelles qui vont enrichir leurs acquis et les aider à s’impliquer davantage. Si une élève représente le monde bipolaire avec un globe séparé en deux avec deux couleurs distinctes, elle retiendra mieux la notion de «bipolarité» (cf voir carte ci-dessous). Elle aura aussi libéré sa créativité et commencé à intégrer les notions par elle-même. Il y a autant de cartes mentales que de vision d’apprenants.



4-Une technique pour tous les types d’apprenants

Visuels, auditifs ou kinésiques : chaque type d’apprenant peut, grâce à la création de carte mentale, réussir à apprendre facilement sa leçon d’histoire.

Grâce à la réalisation d’une carte mentale, chaque élève peut trouver ses propres associations d’idées, tout en gardant une structure de base.

Le visuel joue sur les couleurs et les formes et se crée une «photo» mentale qu’il pourra ressortir au bon moment. Il peut par exemple dessiner un petit drapeau pour symboliser un pays ou coller une image représentative de la leçon : un château fort ou la photo d’un président. 

L’auditif relit plusieurs fois son cours à voix haute en utilisant sa carte mentale. Il s’en sert pour pouvoir expliquer tout haut ce qu’il a compris lors de ses révisions.

Le kinésique s’en sert pour s’approprier les mots-clefs de la leçon en utilisant ses sens, notamment le toucher. Il peut ainsi suivre les branches de la carte avec son doigt ou utiliser un logiciel et des outils numériques comme une tablette. Il peut également apprendre en se déplaçant dans l’espace avec sa carte mentale à la main.

5-Simple à réaliser  

Pas besoin d’outils particuliers, même si les logiciels pour créer des cartes mentales existent. Voici les étapes essentielles pour fabriquer votre résumé du cours d’histoire sous forme de carte : 

  • Au centre d’une feuille blanche, noter l’idée principale en assez gros caractères
  • Faire à part, au brouillon, une liste des idées que vous inspire ce sujet
  • Regrouper les informations par grands thèmes 
  • Créer une branche par thème (elles peuvent ensuite se ramifier en sous-idées)
  • N’utiliser que les mots-clefs (éviter les verbes conjugués)
  • Soigner l’aspect visuel : une couleur par branche si possible et compléter avec des pictogrammes, symboles, images sans trop surcharger.

Si l’élève ne se sent pas à l’aise avec la manipulation d’un crayon, il existe une pléiade de logiciels pour créer une carte mentale en histoire tels que Mindmeister, mindnote, simplemind, freemind, freeplane.



Créer une carte mentale représente donc un véritable sésame pour ceux qui pensent avoir des difficultés en histoire. Elle s’adapte à l’apprenant en partant de ses représentations, lui laisse une grande marge de manœuvre et l’implique dans son apprentissage. C’est un outil simple, pratique et efficace pour apprendre et réviser un cours d’histoire. Essayez cette méthode, vous risquez de ne plus pouvoir vous en passer !

 

 / 

Se connecter

Envoyer un message

Mes favoris