“Apprendre l’anglais, on a tous à y gagner” : vrai ou faux ?    

Apprendre l’anglais, « oui, pourquoi pas » me direz-vous. Vous vous interrogez sûrement sur le ratio investissement personnel/bénéfice, et c’est tout à fait légitime – nous courons tous après le temps, moi la première ! Alors, lorsque l’on a balayé les « traditionnels » avantages d’un tel apprentissage (atout professionnel, acquisition de nouvelles compétences, aisance pour voyager et communiquer, ouverture d’esprit, développement de l’esprit critique, abandon des idées préconçues/stéréotypes, sociabilité, etc.), que reste-t-il ? Apprendre l’anglais peut-il nous apporter d’autres choses ? Et si oui, lesquelles ? Si j’ai piqué votre curiosité ou suscité un quelconque intérêt, je vous encourage à poursuivre la lecture de cet article et si ce n’est pas le cas, je vous suggère de passer votre chemin car oui, je vous le confirme, votre temps est précieux.

“Time is more valuable than money. You can get more money, but you cannot get more time.” (J. Rohn)

Si je vous dis développement personnel et social, cela vous parle ? La satisfaction personnelle lors de l’apprentissage d’une langue arrive en tête des principaux facteurs de motivation, alors c’est aussi simple que cela : quand on en a envie, on s’y met et de cette action découle un doux sentiment de fierté, d’accomplissement de soi, de petit plaisir personnel ou encore de bonheur.

“If you really want to do something, you’ll find a way. If you don’t, you’ll find an excuse.” (J. Rohn)

Et la confiance en soi dans tout ça ? La première chose à faire est de se rendre compte que vous n’êtes pas aussi mauvais que vous le pensez. Hésiter, se tromper, mal prononcer est tout à fait normal et fait partie du processus d’apprentissage. Pensez à un enfant qui commence à parler : les mots et les sons qu’il émet sont-ils parfaits du premier coup ? Non, bien évidemment ! De la même façon, essayez de répondre honnêtement à cette question : avez-vous su immédiatement faire du vélo ? Probablement pas : vous avez sûrement débuté avec une draisienne, des « petites roues » ou encore avec la main d’un proche sur votre épaule en guise de « filet de sécurité ». Les essais et les échecs sont des étapes nécessaires dans tout apprentissage.

Revenons-en aux langues. Qui n’a pas un souvenir d’enfance lié à l’apprentissage de sa langue maternelle ? Allez, je vous partage une anecdote qui fait encore sourire mes parents aujourd’hui : j’ai longtemps remplacé le mot « valise » par « vaSiLe », allez savoir pourquoi ? J’étais peut-être un précurseur en couche-culotte du verlan, who knows ? Cela m’a-t-il empêché de progresser et de maîtriser parfaitement la langue française jusqu’à l’enseigner ? Non, bien évidemment ! Alors, soyez indulgent avec vous-même, réapprenez à faire des erreurs sans que cela soit grave (au contraire !), détendez-vous, pratiquez la langue encore et encore et là, vous n’aurez plus peur de parler et croyez-en mon expérience (https://www.linkedin.com/in/isabellerouger/), vous serez définitivement à bord d’un A380 pour un vol à destination du progrès.

So, have you got your boarding pass?

Envie de booster vos capacités intellectuelles ? En apprenant une langue, vous offrez à votre cerveau un véritable coach. Des études scientifiques ont démontré qu’apprendre une langue s’apparente à suivre un programme d’entraînement cérébral. C’est en effet un excellent outil pour exercer sa mémoire, développer ses capacités cognitives (perception, attention, mémoire, motricité, langage et raisonnement) et ses aptitudes à s’adapter aux nouvelles situations. Étudier une langue retarde le vieillissement du cerveau et même sans atteindre un niveau exceptionnel, l’apprentissage modifie nos structures neuronales et se révèle être extrêmement bénéfique pour nos facultés mentales.

“Motivation is what gets you started. Habit is what keeps you going.” (J. Rohn)

Enfin, qui n’a jamais rêvé de pouvoir communiquer simplement dans une autre langue ? Parler anglais est un voyage en soi, une ouverture sur le monde. C’est un voyage qui commence dès la rencontre avec les premiers mots aux étranges consonnances, aux accents toniques et chantants – ce sont des portes vers une culture, une histoire et surtout vers les autres. Alors, qui parmi vous sera prêt à pousser ces portes?